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Le film documentaire d’Olivier Peyon, « Comment j’ai détesté les maths » (sortie en salles le 27 novembre, courez-y), ne manquera pas de faire réagir. Ne vous fiez pas au côté racoleur de son titre, et si vous êtes lassés d’entendre revendiquer « Moi, je suis nul en maths », rassurez-vous : le « délit de sale gueule » des maths n’est évoqué que durant les cinq premières minutes. C’est à un voyage initiatique dans un univers mathématique sans frontières que le réalisateur Olivier Peyon nous convie. Les plus grands mathématiciens du monde entier, Cédric Villani en tête, y jouent leur propre rôle, et leurs discours sensibles, intelligents et variés nous invitent à rêver de l’esprit de liberté que portent les mathématiques, à savourer leur côté esthétique, attirant, voire magique, à nous rendre compte de la façon dont elles ont bouleversé le monde d’aujourd’hui, sans éluder les abus qu’elles peuvent entraîner quand elles ne sont pas utilisées à bon escient…
